13 juillet 2008

ventes et changement climatique - impact

Les français, les américains ... les humains sont tous pour lutter contre le changement climatique, la pollution, mais ce sont les autres qui doivent changer, eux , nous, on garde nos habitudes polluantes bien confortables. Une majorité de personnes , la quasi totalité réagit comme cela. Résistance au changement même si c'est pour éviter une catastrophe.

Avoir une maison en bois massif, écologique, un habitat qui permet de stocker du co2 (dans le bois), de diminuer la consommation d'énergie (chauffage) et ainsi de participer à la lutte contre le changement climatique. De nombreuses mairies, DDE, architectes de France mettent des interdictions en tout genre pour interdire les constructions de maisons en bois. Ce n'est qu'une illustration parmi de multiples autres.

Désormais il est inéluctable que le changement climatique va occasionner de gigantesques changements d'habitudes de la part des consommateurs et clients.

Le contexte de vente va totalement changer. Voyons déjà le contexte où se situeront les acheteurs.
Actuellement les postes de dépenses absorbant de 50 à 100% des revenus d'un ménage sont :
- le logement incluant l'énergie
- la nourriture
- le transport
- les impôts en tout genre cumulés
- le reste

l'ordre de ces postes va se modifier. Le logement va rétrograder Mais la valeur des 3 autres postes va fortement augmenter.

- le prix du logement sous l'augmentation des taux d'intérêts par rapport à l'inflation réelle, et la forte diminution du pouvoir d'achat ne peut que baisser. Faute d'acheteurs et de crédits, il va bien falloir baisser, fortement, les prix pour renouer avec les acheteurs ayant une ligne de crédit maigrichonne et chère.

- l'électricité va faiblement monter - nucléaire oblige : quelques % par an. Le double de l'inflation sera de mise tant que le nucléaire fonctionnera sans accident. Au premier gros pépin, le coût de l'énergie électrique issue du nucléaire va flambera. Il va bien falloir payer les dégâts.


Le télétravail et la domiciliation


- le transport automobile va fortement augmenter (c'est une évidence), les transports en commun eux vont rester calés sur l'inflation ou un peu plus. Mais ils seront surchargés car ils ne sont pas dimensionnés pour l'arrivée massive de nouveaux usagers. Sauf si le nombre d'usagers se répartit dans la durée ou passe à d'autres fonctionnement comme le télétravail, la domiciliation de son entreprise en centre ville (pour disposer d'espace de travail occasionnel proche des clients). Le télétravail via Internet, le déplacement occasionnel en transport en commun, les réunions en bureaux loués et la domiciliation en centre d'affaires diminuent le nombre de déplacements émetteurs de CO2.

Diminution des rendements agricoles

- la nourriture, les courses en général vont doubler à tripler. Les rendements agricoles vont diminuer entrainant une hausse des couts. Les surfaces cultivables vont diminuer. De nombreux pays européens et autres vont demander à acheter des produits agricoles français . Le coût du transport va augmenter, le coût de production (gas oil, engrais) va augmenter.
Nous avons un contexte où en moins de 10 ans les prix vont augmenter d'un facteur 2 à 3. Les 2 déclencheurs seront :
  • le peak oil qui ne peut entrainer qu'une augmentation continue du pétrole jusqu'à des niveaux de 100/150 $ le baril.
  • la montée significative des eaux ce qui va entraîner des pertes de surfaces agricoles et de zones habitables.

CONSEQUENCES :

- des ménages ne pourront rien acheter d'autre que de la nourriture. Zéro revenu pour le reste.

- de nombreuses entreprises vendant des biens non vitaux, ou pas assez, et non liés à la lutte contre le changement climatique vont voir leur CA diminuer de 50 à 100% entrainant de fortes réductions d'effectifs. Le chômage va fortement augmenter

- il va falloir financer l'adaption des infrastructures du pays face aux changements climatiques - les impots vont fortement augmenter. Sans compter le remboursement des dettes déjà existantes.

Qui va fonctionner dans un tel contexte ?

- tout ce qui touche à la nourriture
- l'isolation
- production d'énergie durable
- le transport économique (0 consommation de pétrole)
- les soins

Qui va survivre :
- construction automobile : -50% au minimum voire plus.
- assurances : faudra assurer ce qui reste et que le gens acceptent d'assurer contre de l'argent
- vêtements : moins de budget donc moins de dépenses

qui va couler ? Ceux que les survivants vont éliminer

Pour survivre, une activité devra fortement diminuer tous ses coûts, même les plus faibles (optimisation papier, diminuer la consommation d'énergie ...)
et s'adapter aux nouvelles demandes

Il est probable que le protectionnisme sera rétabli, notamment contre l'Asie et surtout la Chine.

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